jeudi 28 août 2008

Taupette a été reçu premier au brevet élémentaire de serial-killer

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Christian Segonne : http://www.nature-photo.fr


L’acte fondateur pourrait être celui-là.

Alors qu’il avait à peine deux ans, Olivier (le prénom n’a pas été changé et pourquoi, d’ailleurs, tu voudrais que je le change ?) a vécu une scène traumatisante.

Lors d’un barbecue, un proche de la famille lui a arraché son doudou des mains, un lapin blanc en peluche, et l’a découpé en lanières avec le couteau à viande.
Il a balancé le tas informe dans les braises et a retiré les bouts de doudou carbonisés qu’il a mélangés avec du verre pilé.

Il a ensuite forcé le labrador de la maison à tout bouffer. Ce dernier est mort dans des souffrances abominables.

Sous les yeux de l’enfant.

Pour finir, cet homme infâme a humilié le papa d’Olivier en gagnant les 2 parties de pétanque sur le score de 13-2 et 13-1.

Je suppute. A donf, que je suppute.

Sinon, comment expliquer autrement, Armand, le triste destin qui est celui d’Olivier S., apprenti tueur en série ?

Olivier a un peu plus de 15 ans (merci Michelle, pour l’info !) et crèche en Seine-Maritime.

Cela fait 3 ans que Taupette, c’est son surnom chou, a la passion du piégeage.

« J'ai commencé avec les taupes » explique t-il ; « ça m'est venu comme ça, j'ai demandé à ma mère de m'acheter des pièges à taupes et j'ai essayé . »


Au début, Taupette a un peu galéré car les bestioles étaient rétives à se laisser prendre par cet adolescent qui a donc abandonné l’idée de se tirer sur la nouille, comme un ado normalement constitué, pour faire le choix de donner la mort.

« Ce genre de passion n'est vraiment pas courant chez un jeune de cet âge », confirme un technicien à la Fédération départementale des chasseurs de Seine-Maritime à Belleville-en-Caux.

Aujourd’hui, Taupette est rouge de plaisir quand il présente son tableau de chasse : plus de trois cents taupes, une vingtaine de renards, des corneilles, des pies, des ragondins etc.

Car cet attardé a eu la passion du renard et a été obligé de suivre une formation de piégeur agréé.

Muni de ce précieux viatique, il peut désormais passer pour l’ennemi absolu de l’animal puisqu’il vient en plus d’obtenir son BEPA élevage de gibier avant d’intégrer, à la rentrée, un lycée agricole.


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