mardi 17 juin 2008

José Tomás : encore un effort et la mort te présentera l'addition





Pour eux c'est une tragédie; c'est comme si Stevie Wonder devenait sourd et muet. Ou alors Gilbert Montagné. Non, mauvais exemple. Ce serait plutôt une mauvaise bonne nouvelle.

Eux, ce sont ces centaines d'aficionados qui sécrètent divers fluides au spectacle de José Tomás, tueur dans son taf, pervers dans le privé, déversant ses pulsions sadiques sur un pauvre animal.
J'ai eu l'occasion, bien malgré moi, de voir ce sombre con à l'oeuvre. Par le biais de vidéos. C'est terrifiant. Au delà du raisonnable. La hargne et l'application qu'il met à tuer le toro soulève le coeur.

A croire qu'il a été violé à l'âge de 3 ans par une cinquantaine de prêtres franquistes devant sa mère applaudissant à tout rompre après avoir tué le petit caniche devant lui.
Donc : pour ces fracassés, c'est une star.

Ce fond de bidet s'est fait salement allumé style 14 juillet hier dimanche 15 juin. Dans l'arène de Las Ventas, à Madrid.

Trois plaies. La même guibole. La droite. Le haut de la cuisse a pris 20 cm de corne. Les muscles adducteurs se sont fait la malle. Bonsoir Clara.
Transporté à la clinique La Fraternidad, il a d'ores et déjà commandé une roue de caddie® pour remplacer sa canne défaillante.

Pour faire ses courses, c'est plus pratique. Pour 'toréer le vent' (je t'en foutrai moi, du vent à toréer), c'est plus coton.

Aucun commentaire: