samedi 21 juin 2008

Corrida : abjection sans gloire ni panache







Il ne faut pas attendre que ces gens soient emportés par une improbable tourmente ou un tsunami local.

Eux, ce sont ces spectateurs à la virilité insatisfaite, formant ce petit cercle des amateurs de jeux de mort, tels la corrida ou les combats d'animaux.Le sang versé ranime le cri (et le plaisir) de ces hommes.
La corrida, je te le dis et redis, ce n'est jamais qu'une cruauté raffinée, une mise en scène (lucrative) ludique et truquée opposant un assassin et un animal diminué.

Tout au long de cet été, il y aura beaucoup d'occasion d'aider à la disparition de ce spectacle sans compter sur le soutien de forces naturelles ou surnaturelles et sans espérer l'aide du gouvernement dont on sait qu'avec N.Sarkozy et F.Fillon, il compte dans ses rangs des passionnés de la tauromachie.

L'association PETA ouvre le bal début juillet et appelle tous les amis des animaux à manifester leur dégoût à Nîmes le 1er juillet, Carcassonne le 02 juillet et Bayonne le 03 juillet.Il s'agira de se rassembler devant l'arène puis, selon les méthodes spectaculaires et efficaces éprouvées de PETA, de s'allonger sur le sol, en faisant le mort, de fausses banderilles ensanglantées plantées dans le dos. Autour du groupe ne formant en définitive qu'un seul corps, des pancartes rappelant au public la cruauté de cette pitrerie sanglante.

Si tu es intéressé(e), fais-moi signe.Je te donnerai toutes les indications pour que tu puisses te joindre à celles et ceux qui ont prévu, d'ores et déjà, d'agir ces jours là.


Moi, ça me botte grave, des coups du sort pareils.
Tu te rappelles que le célèbre bourreau José Tomás s'était fait délicieusement tamponner à Madrid dimanche dernier et qu'à ce titre, il était bien sûr infoutu de tenir son planning répugnant.

Miguel Ángel Perera l'a par conséquent remplacé hier, vendredi 20 mai, à Alicante, pour la feria de Hogueras.
Même motif, même punition : il a décroché la timbale et s'est tapé un coup de corne qui l'a dirigé tout droit vers le billard.
La face avant de sa cuisse droite a écopé, la veine saphène (veine contournant en arrière la saillie condylienne interne du fémur et montant vers le triangle de Scarpa) ayant poussé son dernier soupir.

Cocasse, non ?

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