mercredi 25 juin 2008

Adrián Gómez n'ira plus au bois, ses jambes (et ses bras et la tête alouette) sont fanées







Lui, son job, c'était (je parle au passé mais tu pigeras vite pourquoi) de planter, avec plus ou moins d'habileté, des lames effilées, tranchantes comme des rasoirs, dans la nuque et le dos de pauvres toros afin de faciliter le travail du matador.
Il ne faut pas être net pour y consacrer sa vie.

Le banderillero Adrián Gómez torturait donc le 5ème toro dans l'arène de Torrejón de Ardoz, lundi 23 juin.Si tu veux des détails, il marnait pour le tueur El Fundi. Je me répète mais un banderillero, c'est un subalterne.

Adrián Gómez, l'obligeant valet, besognait quand, soudain, le toro lui délivra un coup de tronche couillu (photo) qui l'éleva et le fit retomber si laidement que...
Je te préviens, la suite, c'est du costaud : c'est pas pour les fillettes.
Démolition en règle des cervicales supérieures, perte de conscience, traumatisme crânio-encéphalique, compression médullaire et lésions du tronc cérébral.

Résultat des courses : 99% de chance de rester tétraplégique.

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