jeudi 24 juillet 2008

Science et démence : ces macaques rhésus du Népal promis à l'enfer






Il y a à peine un an qu'il est décédé. Son combat reste plus que jamais actuel. Hans Ruesch s'est battu contre l'expérimentation animale, contre ce sordide accès à la connaissance médicale. http://taomugaia.canalblog.com/archives/2007/08/29/6761014.html

Hans Ruesch n'est plus mais les vivisecteurs sont toujours présents, motivés par l'idéal de la recherche l'argent, l'ambition, la carrière professionnelle, buts ultimes confortés par un sadisme inégalé car voulant se faire passer, quelle usurpation ignoble, pour de l'altruisme.
Le bien de l'humanité, pour ces tortionnaires modernes en blouse blanche, je te prie de me croire, c'est d'abord et avant tout une question de fric, d'enveloppe budgétaire.

N'importe quel type est capable (enfin, tu me comprends...) de s'adonner à la recherche, d'empoisonner, de dépecer, de découper, un singe, un lapin, un rat, un chien.
Quiconque peut exercer ses penchants pervers sur un 'modèle' comme ils disent. Du moment que tu tapes dans le budget recherche qui est alloué à ton département.
Laboratoires médicaux, industriels, universitaires : ce sont ces lieux où l'on torture, avec raffinements, au nom du progrès scientifique.

Le macaque rhésus du Népal.Animal charmant et sacré, en plus. Je veux dire par là que, comme la vache en Inde, c'est une bestiole qui bénéficie, dans ce pays, d'un statut peu banal. Il vit à proximité des hommes, qui lui donnent à becqueter. Il vit et pionce, s'il le désire, dans les temples Hindouistes.
Un film récent, Hanuman, a retracé ce qui fait la singularité de ce singe-dieu, protégé et vénéré.

Mais le WaNPRC (Washington National Primate Research Center) s'en fout, de tout ça !Son docteur maboul, Randall Kyes, veut du singe.
Pour occuper ses journées et celles de ses collaborateurs qui bossent pour la sécurité nationale américaine (sur les effets de l'anthrax par exemple) après avoir fait semblant de travailler sur le virus HIV dans l'un de ses laboratoires d'immunologie virale qui fait des envieux dans le monde entier.

Randall Kyes s'occupe de l'une des plus grosses unités de primatologie expérimentale sur cette planète malade. Donc, il lui faut de la matière fraîche. Faut que ça tourne !

L'Inde l'a envoyé se faire voir il y a quelques années quand il a demandé officiellement un approvisionnement régulier en macaques rhésus.
Toutefois, Randall est loin d'être un con : il s'est tourné vers le Népal et a conclu un protocole d'accord en 2003 qui prévoit que des fermes d'élevage de macaques seront constituées localement, en prélevant si besoin est des singes vivant dans des réserves naturelles, puis d'exporter ces animaux vers les Etats-Unis pour y subir le martyre.

Mais ça coince. Sérieusement.
Déjà, les Népalais ne sont pas trop d'accord car le macaque, je le rappelle, est à leurs yeux un animal sacré.
Ensuite, l'accord a négligé certaines dispositions réglementaires en matière de protection de la faune sauvage.
Enfin, des associations se sont mobilisées pour empêcher cette ignominie.

Stop Monkey Business est un collectif qui rassemble 8 associations de défense des animaux, d'ampleur nationale comme internationale.
Ce collectif fait le maximum pour plomber la concrétisation de cette collaboration démente qui doit prendre effet en septembre prochain : recours judiciaires, campagnes de pétitions, pressions sur les autorités etc.
Voici le site du collectif :
http://stopmonkeybusiness.org
Je t'invite simplement à adresser un courrier très court à la représentation népalaise de ton coin (ambassade ou consulat), poli, mais indigné.

Le succès n'est pas loin. Le Népal gère difficilement cette affaire. C'est un petit pays. Ta lettre peut faire la différence.
Ce faisant, tu mettras un sale coup dans la tête de cette recherche barbare et régressive.
Et les gentils macaques du Népal garderont leur calotte crânienne.

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