lundi 21 juillet 2008

Corrida : snobisme, muflerie et sauvagerie






Michel Foucault disait de la torture qu'elle consiste à maintenir la vie dans la souffrance.

Mise à mort constituée en spectacle, la corrida n'est, aujourd'hui plus que jamais, qu'une commercialisation de la souffrance animale.

Il faut voir le scandale, pour les vicieux adeptes de cette distraction sanglante, provoqué par le refus du tueur Morante de la Puebla de s'exhiber dans l'arène de Roquetas de Mar (Almería) samedi 19 juillet au motif que sa rémunération allait être très réduite compte tenu de la faible assistance (moins de 500 connards).
Ce bouffon, il a dit : je ne viens pas, démerdez-vous, ya pas assez de monde, je ne fais pas mon beurre.

Business de la mort. Lynchage d'animaux affaiblis au préalable pour procurer des frissons à des peine à jouir. Plaisir frelaté pour impuissants.
La corrida s'adresse à des malades. Cela relève d'un érotisme morbide. Mais elle rapporte du pognon. Beaucoup de blé. La tradition tauromachique pue le fric mal gagné, le vomi et la tripe à l'air.

La corrida est l'esthétisation de la violence brute, disent les demeurés.
Définitivement, c'est la nudité des sentiments les plus vils qui se montre au regard de la civilisation.

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