vendredi 10 octobre 2008

Pedro Marín mangera du boudin tous les jours pendant 6 mois.

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Il est preneur de tout : flexible de douche usagé, tuyau d'arrosage craquelé, tube (vide) de stylo Bic, même mâchouillé, bref, tout cylindre qui laisse passer un peu de liquide.

Il ne peut pas se permettre de faire le délicat et de passer des plombes à faire du lèche-vitrines.

Car Pedro Marín n'a plus de veine saphène, de veine fémorale dans la cuisse droite et même l'artère fémorale a présenté sa démission.

Il va où le sang alors ? Partout et même ailleurs mais pas là où il faut, c'est le problème.

On appelle ça une hémorragie velue.

C'est bien pour cette affaire qu'il a failli y passer, ce jeune matador. Failli seulement, car même s'il avait un pied dans la tombe et l'autre sur la savonette, les chirurgiens ont réussi à sauver sa misérable couenne de sadique.

Les corbacs se préparaient à passer à table, m'a-t-on dit.

C'est dans l'arène de Valencia, mercredi 08 octobre, que Pedro Marín s'est fait démonter les tubulures par un toro.

Plaie profonde de 35 cm. La corne est entrée comme dans de la margarine exposée au soleil au niveau de la face antérieure de la cuisse et selon une splendide trajectoire ascendante, est allée chatouiller les bas morceaux du fumier.

Le chirurgien-chef de l'unité médicale des arènes de Valencia a indiqué qu'il fallait remonter à plus de quarante ans pour retrouver une blessure aussi grave.


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