mercredi 22 octobre 2008

Accident de chasse à Larrau : le bel oiseau bleu et le pâté de bidoche

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Totales félicitations !

Sale temps pour les viandards; affirmer que ça dégringole dru, c'est peu de le dire.
Ils ont rancard avec la poisse et c'est tant mieux. Ces massacreurs à la mords-moi le noeud sont victimes d'accidents tous plus sympas les uns que les autres.
Depuis l'été, ça dépote dans les chaumières, comme à Verdun, chemin des dames...

Faut dire qu'on a affaire à des burnes moisies, parfois.

Te viendrait-il à l'idée de descendre un escabeau, pinceau ou perçeuse à la main, comme un fou, inconscient, au risque de te fraiser, ce faisant, la tartine ?
Non ! Tu es plein(e) de bon sens, tu feras gaffe, ce serait trop bête de tomber...

Imagine alors que tu doives descendre une échelle de bois, aux barreaux instables, sinon glissants, haute de plusieurs mètres, avec un fusil de chasse... Je sais, tu ne feras jamais ça mais fais-moi plaisir, reste dans la supposition, l'éventualité, sinon on ne s'en sortira pas !

Ton premier réflexe sera de vérifier que ton arme est vide. Un nourisson en serait capable. C'est dire ...

Lui non.

Du côté de Larrau, petit village des Pyrénées-Atlantiques, un paloumayre de 37 ans, perché comme une truffe dans sa palombière* avait décidé de rejoindre la terre ferme, ce samedi 18 octobre.

Son flingue a glissé pendant la manoeuvre.

Il a pris deux coups de feu dans le bide.

Gravement blessé, il a été droppé par hélico à l'hosto de Pau. Pas de pot.

* Les ornithos du Sud-Ouest, présents sur les cols du Pays basque, ont constaté, lors des comptages de ce week-end, un nombre stupéfiant (plus d'un million) de palombes sur la grande route de la migration.
D'habitude, les départs sont plus étalés.
Ce pic migratoire est étonnant. Des voix osent relever que cette évolution procède de la pression de chasse.


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