mercredi 5 novembre 2008

Accident de chasse en Seine-et-Marne : vous reprendrez bien une tranche de viscères ?

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Je vais avoir besoin de ton avis. En effet, tu as suivi l'écoeurante litanie des accidents de chasse où, mutilés, crevés, se succèdent à un rythme étonnant, quotidien, comme les sanglots longs de l'automne qui blessent et arrêtent leurs coeurs de façon foutrement monotone.

Il y a deux ans, quand j'ai commencé à gratter sur ce blog, ces accidents procédaient de bavures bizarrement involontaires si je puis dire. La faute au ricochet, toujours lui, il avait le dos large le bougre...

Tendance morbide confirmée la saison dernière : ricochet par ci, ricochet par là, picoti picota, plein la gueule et puis s'en va.

Et aujourd'hui, macache bono, ça ne fonctionne pas comme ça devrait, ya du mou dans la corde à noeuds.

Actuellement, les viandards se poivrent sans intermédiaire ! Directement dans la calebasse, dans le buffet, dans le placard ou le tiroir-caisse, sans pli recommandé avec accusé de réception...Prend ça franco de port !

Pourquoi tant de haine ? Tu vois une explication ?

Tiens ! T'es pas convaincu(e) ? Voilà un exemple tout récent. C'est du frais et en plus, la chaîne du froid a été respectée.

Dimanche 02 novembre à Montigny-Lencoup (Seine-et-Marne), arrondissement de Provins.

Dans l'après-midi, la battue au sanglier s'est vraiment mal goupillée. Un viandard a placé sans douter une balle de 12 mm dans le bide d'un pote (63 ans) de chasse.

Un projectile de ce genre, c'est du costaud, du gros calibre : le quotidien Le Parisien nous rappelle opportunément que les malfrats utilisaient ces dragées pour attaquer les fourgons blindés.

Il paraît même que ça fait du 430 mètres par seconde.

Bref, le type il a mangé grave. Rapatrié par hélico sur l'hosto de la Pitié-Salpêtrière (Paris), son état est, comment dire, plus que préoccupant.

Quand on y pense : 31 grammes de métal filant à 430 mètres par seconde !


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