samedi 17 mai 2008

Corrida : Luis García perd le set. Balle de match pour le toro






Petit, Luis García avait fait le malheur de ses pauvres parents.
Vers 7 ans, à l'âge où un garçon normal joue au docteur avec des copines de classe ou des voisines, il préférait solliciter des camarades pour jouer au bourreau et à la victime.Il insistait toujours, parfois colérique, pour prendre la place du bourreau et son imagination dans le domaine des supplices était telle que très vite, plus personne ne voulu jouer avec lui.

On l'évitait comme la peste.Désespérés, ses vieux se demandaient bien ce qu'il allait advenir de leur gosse plus tard.
Il était né trop tard pour rendre quelques services à la police politique franquiste dans la persécution des militants basques ou anarchistes.Trop jeune pour prêter main forte au régime fasciste des généraux argentins ou à la junte de Pinochet.

Pas assez futé pour devenir matador. Car ses parents avaient évidemment pensé à lui faire embrasser la carrière de toréro, seule souriante perspective d'avenir pour un jeune vicieux.
Mais trop con il était. Il passait un temps interminable à maltraiter de jeunes toros, retardant la mort pour profiter de leur souffrance.
Cependant, les carottes n'étaient pas cuites.En effet, la tauromachie permet à quiconque s'est engagé dans le camp du mal de mettre à profit ses talents sanglants.

Il devint donc banderillero. C'est le valet, l'assistant du matador, son subalterne.
Son boulot, c'est de charcuter l'animal en lui posant des banderilles,
Les banderilles, c'est similaire à des harpons. A l'extrêmité de ces petites lances, il y a une lame très affutée. Un vrai rasoir.Inutile de te préciser qu'avec ce traitement, le toro devient vite fou de douleur et de moins en moins vigoureux.
Tout ça pour dire que Luis García a reçu la monnaie de sa pièce hier jeudi 15 mai dans l'arène de Las Ventas de Madrid.

Il bossait pour le matador Alejandro Talavante quand il s'est fait chopé au niveau du cou par le 6ème toro de l'après-midi.

A faire dresser les cheveux sur la tête ! Ce n'est pas moi qui claironne ça mais le site spécialisé Burladero, en relatant le coup de corne dont a hérité ce soutier du sadisme.

Regarde la photo ! Les commentaires sont superflus, non ?

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