lundi 30 juin 2008

L'esprit de l'art du sabre au service des baleines





La 60ème session de la Commission baleinière internationale (regroupant 80 pays) a achevé ses travaux en fin de semaine dernière à Santiago du Chili.
Malgré les demandes (mollassonnes, il faut le dire) de l'Australie et des pays latino-américains adressées au Japon pour qu'il mette fin à ses campagnes annuelles de massacre de cétacés sous couvert de "prélèvements scientifiques", on en est resté au statu quo : le Japon persiste et signe et a décidé, malgré la réprobation de l'opinion publique internationale, de tuer 1000 baleines l'hiver prochain dans les eaux glaciales australes.

C'est bien entendu l'objectif de la réouverture de la chasse commerciale (suspendue depuis 1986) qui est espéré par ce pays, appuyé par la Norvège et l'Islande.

Paul Watson représentait son association Sea Shepherd Conservation Society à Santiago. Sans trop espoir, devinant l'issue de cette session, il a d'ores et déjà annoncé que les pirates des mers iraient, pour la 5ème fois, contrarier de facon agressive mais non violente, la campagne de chasse de la flotte japonaise en Antarctique sud.

L'opération Musashi est en préparation.
Miyamoto Musashi est un personnage très connu et vénéré des pratiquants des arts martiaux en général et des aikidokas en particulier.


Modeste adepte de l'aikido, je te recommande l'achat de ce petit livre car il te permettra, dans ta vie de tous les jours (qui est un combat comme chacun sait) d'avancer sur la voie de l'art de vivre et d'agir.
Illustre samouraï du 16ème siècle, maître en combat du sabre (il maniait 2 sabres à la fois !), il n'a jamais été vaincu.En même temps, quand tu perdais un combat, tu perdais ta tête...
Au terme de sa vie de guerrier, il a écrit un ouvrage magistral de tactique et de stratégie, le Traité des 5 roues (Gorin-No-Sho).

L'intitulé de la prochaine campagne de SSCS s'inspire donc des préceptes et valeurs transmis par le Traité des 5 roues, livre de chevet de Paul Watson par ailleurs.
J'aurai l'occasion de t'en reparler d'ici le mois de décembre.

"Or, une fois que le combat a débuté, pourchassez vos adversaires sur votre gauche. Efforcez-vous de les faire reculer vers l'endroit le plus difficile. En tout cas, il est très important de les faire reculer vers l'endroit le plus difficile. Aussi, il faut empêcher l'adversaire de regarder et de voir les caractéristiques d'un endroit difficile. Il faut donc éviter que les regards de l'adversaire puissent se promener alentour: assaillez-le sans cesse."

dimanche 29 juin 2008

Sébastien Castella s'est fait démonter une bielle à Algeciras (Cádiz)




Sébastien Castella est un bon petit gars de chez nous qui fait l'honneur de sa famille (émerveillée devant un tel talent), de ses proches et de l'Union taurine biterroise.

C'est-y que c'est un grand, l'enfant du pays de Béziers, en France et en Espagne aussi; d'ailleurs, c'est dans l'arène d'Algeciras (Cádiz) qu'il s'est fait démonter une bielle samedi après-midi.
Sur la photo, tu le vois qui a très bobo à la cuicuisse.

Car ce type, né en 1983, il est matador. Révélant tout gosse des talents incroyables dans l'art de torturer : "Regarde maman, sans bouger", "Regarde maman, sans les mains", "Regarde papa, le chien il est mort du premier coup", ses vieux l'ont encouragé (son dabe était lui même torero sous le joli surnom d'El Biterri) à poursuivre dans la voie de la mort et de la souffrance, car faut pas gâcher de si belles dispositions et qu'en plus, ça ramène de la caillasse si on s'y prend bien.

Samedi 27 juin donc; son deuxième toro lui a flanqué un coup de tronche qui l'a décollé du sol et, une fois retombé, l'a laissé à disposition pour le plat de résistance. Mais le pauvre animal n'a pas voulu profiter de sa supériorité du moment.
Le tueur a repris ses esprits et malgré la grave blessure à la cuisse droite, a liquidé sa proie.
Tu auras supposé que le toro était beaucoup plus esquinté que le charlot habillé en emballage de chocolat et qu'il n'avait plus les forces nécessaires pour finir son travail, lui.

Sébastien s'est mangé 20 cm dans le haut de la jambe droite, avec atteinte à l'os. Quand tu vois comment ils sont gaulés, ces tarés, ça te laisse imaginer les dégâts.

samedi 28 juin 2008

Corrida : têtes et sacs de noeuds






Ayé !

Je suis fâché avec le petit monde douteux de la tauromachie.
C'était pas dif' mais à ce point là, ça me scie.Je m'en doutais un peu, je t'avoue; cependant, stupeur !
Une escouade d'aficionados désoeuvrés s'abat sur ce blog à la suite de mon article relatant le passage d'Adrián Gómez à l'état de brique creuse.

J'explose les compteurs de visites, tout simplement parce que j'ai relaté, sans culpabilité, sans refoulement ou hypocrisie gâtée, cette espèce de justice immanente qui a sanctionné un banderillero dans l'arène.

Oui, j'assume et répète que c'est bien fait pour sa couenne, ce qui lui est arrivé, à cette tête de noeud.
Tu imagines bien que l'on peut difficilement accorder à ceux qui expriment des penchants sadiques et morbides de manière aussi festive un statut invitant à la bienveillance.
Ceux qui jouent sur la carte de la mort, parce que déséquilibrés, sont des malades, j'en conviens et c'est normal de les considérer ainsi en leur permettant de se soigner.
Mais encore faudrait-il qu'ils s'assument comme tels et qu'ils n'habillent pas, a contrario, les monstres qui les habitent des guenilles de la tradition et de l'art.

Je ne peux donc rien faire pour eux, sinon limiter leur dangerosité, en demandant l'interdiction de ces manifestations brutales, laides, inverties, ténébreuses.

Il y a 3 mois, mon blog avait été désigné à la vindicte d'une frange de chasseurs et de piégeurs ultras (N° 668 du mensuel Plaisirs de la chasse).
Aujourd'hui, c'est le site Terres taurines, dirigé par André Viard, qui me fait de la pub.Ce serait trop long de t'expliquer, ici, ce que l'influence de cette tradition conne et cruelle doit à cet ancien matador. Sache cependant qu'il est à l'origine, récente, de ce machin, voulu comme un lobby, dénommé Observatoire national des cultures taurines.Donc, sur le site www.terrestaurines.com, voici ce qu'on peut lire :


LES ANTIS SE REJOUISSENT DE ETAT GRAVISSIME D'ADRIAN GOMEZSuite à l'information parue sur la blessure du banderillero Adrian Gomez qui souffre de fractures aux troisième, quatrième et cinquième vertèbres cervicales et d'une rupture de la moëlle épinière, les blogs anti taurins
laissent éclater leur joie ! Un spectacle pitoyable qui en dit long sur la mentalité de ces pseudos défenseurs des animaux qui ne sont en fait que des ennemis de l'homme.


Et compris dans le prix, deux renvois vers mes 2 blogs.


Pour prolonger le bouzin, je t'informe que le jeune apprenti tortionnaire Juan Belda (dont la bonne bouille d'abruti bienheureux illustre ce papier) s'est fait dépiauter la guibole droite par le deuxième toro, mercredi 25 juin, dans l'arène de Navas de San Juan (Jaén).
Il n'a pas fait le voyage pour rien : 20 cm dans le lard. Crois-moi, ce ne sont pas des points de suture qu'il lui fallait pour se retaper !

mercredi 25 juin 2008

Nous n'acceptons du monde que ce qui renaît à la vie


Tu vas couler un oeil sur cet extrait du livre vertigineux de Raoul Vaneigem (en ces moments de célébration de mai 68, ça s'impose, si tu vois ce que je veux dire !) "Nous qui désirons sans fin".
Les champs magnétiques du vivant, ça te parle ?


C'est pas du frelaté ou même de l'éventé. Et la photo prise par mes gentils poteaux du blog www.naturesauvage76.com, elle n'est pas magnifique ?

" L'ordre même que les sociétés imputent et identifient à leur état de civilisation est-il autre chose que l'ordre issu du chaos, grâce auquel la nature se rééquilibre en détruisant ses surplus ?Comme la prolifération des lapins attire les renards, l'espèce prétendument humaine exige pour se perpétuer les coupes sombres de la guerre, du massacre, de la maladie, de la misère, de la même façon que le Dieu des marchés alimentaires élimine la surproduction de bovins."

Adrián Gómez n'ira plus au bois, ses jambes (et ses bras et la tête alouette) sont fanées







Lui, son job, c'était (je parle au passé mais tu pigeras vite pourquoi) de planter, avec plus ou moins d'habileté, des lames effilées, tranchantes comme des rasoirs, dans la nuque et le dos de pauvres toros afin de faciliter le travail du matador.
Il ne faut pas être net pour y consacrer sa vie.

Le banderillero Adrián Gómez torturait donc le 5ème toro dans l'arène de Torrejón de Ardoz, lundi 23 juin.Si tu veux des détails, il marnait pour le tueur El Fundi. Je me répète mais un banderillero, c'est un subalterne.

Adrián Gómez, l'obligeant valet, besognait quand, soudain, le toro lui délivra un coup de tronche couillu (photo) qui l'éleva et le fit retomber si laidement que...
Je te préviens, la suite, c'est du costaud : c'est pas pour les fillettes.
Démolition en règle des cervicales supérieures, perte de conscience, traumatisme crânio-encéphalique, compression médullaire et lésions du tronc cérébral.

Résultat des courses : 99% de chance de rester tétraplégique.

mardi 24 juin 2008

Cadeaux de Noël ou d'anniversaire puis abandonnés au bord d'une route l'été







Il y a des chiffres, dans cette enquête, qui laissent salement songeur tellement ils sont atterrants.

Figure-toi que sur 100 chiens abandonnés, 95 sont des chiens de moyenne et grande taille.
C'est ce qui ressort du sondage sans précédent conduit par la Fondation 30 millions d'amis et BVA auprès d'un nombre significatif de refuges.
Mais dis-moi, ça signifie quoi ? Que neufs chiens sur 10 sont abandonnés parce qu'ils ont grandi ! Qu'un paquet conséquent d'abrutis (il y a environ 60000 abandons de chiens et de chats, par an, en France) a acheté ou pris un chiot berger allemand, golden retriever, berger malinois ou dalmatien sans penser une seule seconde que la peluche craquante allait grandir, grossir et devenir vite adulte !
Ils ont quoi dans la tête ? De la paille ? Et ça se passe en France, pays qui a vu naître la philosophie des Lumières...lumière faiblarde ouais, celle qui éclaire les chiottes !

Bref, à la lecture des résultats de ce sondage, tu te dis que c'est foutrement mal barré pour obtenir un véritable statut juridique de l'animal.
Un exemple ? 85% des propriétaires de toutous remis à des refuges se foutent éperdument du sort qui attend la bestiole qui les avait attendrit quelques mois auparavant.
Et les raisons qui sont balancées par ces lâches ? Que de la flûte, de la mauvaise foi, le coup de l'allergie, le chien trop agressif vis-à-vis du bébé etc.

A la lecture du tableau, tu noteras l'amour et l'affection qui ont entouré les clebs largués : presqu'un chien sur deux a été victime de maltraitance. Tu sais, ce que ces gens là appellent réprimandes ou encore cajoleries très appuyées...bin tiens, faut bien qu'elle comprenne la sale bête, à faire ses besoins n'importe quand et n'importe où...

Et l'inclination, toute provisoire, pour cette boule de poil devient finalement chiante et la bestiole devient encombrante. Tuteur versatile ? Oui. Maître irresponsable ? Evidemment. Propriétaire con ? Quelle question !



Pour se rendre compte qu'en janvier c'est l'hiver, que la pluie, ça mouille et que sortir le chien ça devient gavant, faut pas être fûté.Si en plus les papattes de l'animal salissent le tapis blanc crème du salon...


lundi 23 juin 2008

Miguel Tendero : l'avaleur n'attend pas le nombre des années





Au sens propre comme au sens figuré, ça lui a coupé le sifflet.

Alors que l 'apprenti tueur Miguel Tendero s'apprêtait, sereinement, à mettre fin à sa petite séance de torture dans l'arène d'Albacete samedi 21 juin, le toro lui colla un tel coup de boule que le jeune pantin décolla du sol et retomba, tête la première, sur la terre ferme.

Traumatisme crânien et cou en miette bien sûr. Mais le plus spectaculaire est à venir : Miguel, sous le choc, avait avalé sa langue. Etouffé, cyanosé et au bord du trépas.

Il a, en effet, subi plusieurs arrêts cardio-respiratoires avant d'être rapatrié à l'hosto vers une unité de soins intensifs.

Si un type venant à son secours n'avait pas plongé ses doigts dans la bouche du matador et extirpé in extremis la vilaine menteuse de son larynx, il était clamsé.
La vermine a de la chance, tu ne crois pas ?

Miguel Tendero bouge encore, il récupère et visiblement a l'intention de persévérer dans son labeur sadique.

dimanche 22 juin 2008

Autriche : un petit geste contre l'imposture et la répression d'état





"La liberté d'autrui étend la mienne à l'infini"- Bakounine


L'infamie qui a flétrit la démocratie autrichienne n'en finit pas de faire parler d'elle. Et pendant ce temps là, les 10 camarades de l'association VGT, au coeur de la répression, sont toujours en taule.
Oui, c'est révoltant que l'appareil d'état s'en prenne à ces personnes qui n'aspirent qu'à changer, concrètement, le regard que l'homme porte sur l'animal. Aussi révoltant qu'une charge de CRS sur des infirmières en grève.

Et l'honneur et la dignité commandent d'être au côté des matraqués et non des matraqueurs.
Tu peux soutenir, de façon très simple, le moral des 9 copains et de la copine incarcérés. En leur écrivant un petit mot, dans la langue de ton choix.Imagine...Imagine le bien fou que ça donne, le fait de recevoir des centaines de messages de solidarité, d'encouragement, tous les jours, de toutes les parties du monde.Quand tu fais grève de la faim, que tu déprimes dans ta cellule, tes forces reprennent...

Ce n'est pas la peine de faire long. Ni de timbrer puis poster ton courrier.Des camarades de l'association Austrian Vegan Society vont s'en charger eux-mêmes puisqu'ils sont sur place.

Je t'explique : tu leur envoies ta lettre par e-mail. Ils l'imprimeront et ils iront la porter directement à celui ou à ceux à qui tu apportes ton soutien.Il suffit juste de mettre le prénom du prisonnier en objet de ton courrier. Un prénom, un mail.
Voici les 10 prénoms : Christian, Christof, Elmar, Felix, Jan, Jürgen, Kevin, Leo, Martin et Sabine.

Voilà l'adresse où envoyer ton message :
info@vegan.at

J'oubliais : les autorités pénitentiaires vont lire tous les courriers. Forcément. Donc reste prudent(e) dans l'utilisation de certains mots.

samedi 21 juin 2008

Corrida : abjection sans gloire ni panache







Il ne faut pas attendre que ces gens soient emportés par une improbable tourmente ou un tsunami local.

Eux, ce sont ces spectateurs à la virilité insatisfaite, formant ce petit cercle des amateurs de jeux de mort, tels la corrida ou les combats d'animaux.Le sang versé ranime le cri (et le plaisir) de ces hommes.
La corrida, je te le dis et redis, ce n'est jamais qu'une cruauté raffinée, une mise en scène (lucrative) ludique et truquée opposant un assassin et un animal diminué.

Tout au long de cet été, il y aura beaucoup d'occasion d'aider à la disparition de ce spectacle sans compter sur le soutien de forces naturelles ou surnaturelles et sans espérer l'aide du gouvernement dont on sait qu'avec N.Sarkozy et F.Fillon, il compte dans ses rangs des passionnés de la tauromachie.

L'association PETA ouvre le bal début juillet et appelle tous les amis des animaux à manifester leur dégoût à Nîmes le 1er juillet, Carcassonne le 02 juillet et Bayonne le 03 juillet.Il s'agira de se rassembler devant l'arène puis, selon les méthodes spectaculaires et efficaces éprouvées de PETA, de s'allonger sur le sol, en faisant le mort, de fausses banderilles ensanglantées plantées dans le dos. Autour du groupe ne formant en définitive qu'un seul corps, des pancartes rappelant au public la cruauté de cette pitrerie sanglante.

Si tu es intéressé(e), fais-moi signe.Je te donnerai toutes les indications pour que tu puisses te joindre à celles et ceux qui ont prévu, d'ores et déjà, d'agir ces jours là.


Moi, ça me botte grave, des coups du sort pareils.
Tu te rappelles que le célèbre bourreau José Tomás s'était fait délicieusement tamponner à Madrid dimanche dernier et qu'à ce titre, il était bien sûr infoutu de tenir son planning répugnant.

Miguel Ángel Perera l'a par conséquent remplacé hier, vendredi 20 mai, à Alicante, pour la feria de Hogueras.
Même motif, même punition : il a décroché la timbale et s'est tapé un coup de corne qui l'a dirigé tout droit vers le billard.
La face avant de sa cuisse droite a écopé, la veine saphène (veine contournant en arrière la saillie condylienne interne du fémur et montant vers le triangle de Scarpa) ayant poussé son dernier soupir.

Cocasse, non ?

jeudi 19 juin 2008

Visitez la province de Tarragona, ses plages, son correbous et ses traditions hideuses...






C'est étonnant de constater que certains pays, comme l'Espagne ou la France, prennent un exécrable et triste plaisir à autoriser leurs citoyens à se divertir en maltraitant et en tuant des animaux alors que d'autres, d'Europe du nord par exemple, ont réfréné la libre expression, ludique, des penchants pervers.
Une question de religion ? De traditions culturelles marquées par le poids du catholicisme, église chrétienne si généreuse en bûchers, croisades et autres massacres comme celui du 24 août 1572 ?

Je compte bien creuser le truc...

En attendant, tu n'auras pas manqué de t'attarder sur cette affiche qui invite les espagnols à s'élever contre une belle saloperie de fête que j'avais présentée, le coeur au bord des lèvres, le 06 avril de cette année.
Le lien, il est ici :
http://taomugaia.canalblog.com/archives/2008/04/06/8632177.html

mardi 17 juin 2008

José Tomás : encore un effort et la mort te présentera l'addition





Pour eux c'est une tragédie; c'est comme si Stevie Wonder devenait sourd et muet. Ou alors Gilbert Montagné. Non, mauvais exemple. Ce serait plutôt une mauvaise bonne nouvelle.

Eux, ce sont ces centaines d'aficionados qui sécrètent divers fluides au spectacle de José Tomás, tueur dans son taf, pervers dans le privé, déversant ses pulsions sadiques sur un pauvre animal.
J'ai eu l'occasion, bien malgré moi, de voir ce sombre con à l'oeuvre. Par le biais de vidéos. C'est terrifiant. Au delà du raisonnable. La hargne et l'application qu'il met à tuer le toro soulève le coeur.

A croire qu'il a été violé à l'âge de 3 ans par une cinquantaine de prêtres franquistes devant sa mère applaudissant à tout rompre après avoir tué le petit caniche devant lui.
Donc : pour ces fracassés, c'est une star.

Ce fond de bidet s'est fait salement allumé style 14 juillet hier dimanche 15 juin. Dans l'arène de Las Ventas, à Madrid.

Trois plaies. La même guibole. La droite. Le haut de la cuisse a pris 20 cm de corne. Les muscles adducteurs se sont fait la malle. Bonsoir Clara.
Transporté à la clinique La Fraternidad, il a d'ores et déjà commandé une roue de caddie® pour remplacer sa canne défaillante.

Pour faire ses courses, c'est plus pratique. Pour 'toréer le vent' (je t'en foutrai moi, du vent à toréer), c'est plus coton.

lundi 16 juin 2008

Corrida : Verónica Rodríguez ou les lésions dangereuses






Véronique, Véronique...Celle qui rit quand elle maltraite.Celle qui pleure quand le toro la nique.
Verónica Rodríguez habite Murcia (Espagne). C'est une jeune fille qui, plutôt que de s'adonner aux joies de l'existence, préfère faire souffrir et faire crever des animaux.
Jolie fille mais vérolée de l'intérieur.
Quel dommage ... Elle a choisi les tourbillons et les courants de la mort.

Un jeune toro de l'élevage d'El Palmeral lui a appris les choses de la vie ce dimanche 15 mai.
C'est à Aire-sur-l'Adour (3ème à gauche après le bistrot mais je tiens un itinéraire de rechange à ta disposition si tu ne trouves pas) que ça s'est passé.
Dans l'arène de cette commune de glandus.Car cette ville de 6000 habitants (Landes) aussi attirante qu'une diarrhée verte accueille, fiérote, cette tradition ressort de l'évolution morale de l'humanité : la corrida.

Verónica s'est fait choper de si belle façon qu'il faudrait conserver le coup de boule du toro dans le formol pour l'instruction des générations à venir.
Pas de plaies. Enfin, faudra creuser le truc après les examens.
Non, elle est tombée dans un semi-coma. En plein dans le potage, au milieu des grumeaux.
C'est bien simple : les spectateurs en ont eu pour leur pognon. Ils ont fait dans leur froc, je suppose.
Après avoir repris conscience à l'infirmerie de l'arène, elle a été dirigée vers l'hosto.
Si c'est pas du traumatisme crânien pur jus, je ne m'y connais pas.Maintenant, il faut évacuer les bulles dans la tête de cette novice en sadisme. Faudrait pas qu'elle perde son air expressif.
Je te tiens au courant.

Comme t'es sympa, demain, tu auras droit à une gourmandise. Yes ! La 'star' de la corrida, à savoir José Tomás, s'est fait démolir, sans permis, de la cave au grenier.
Faut pas rater ça !

dimanche 15 juin 2008

Chambord : le rendez-vous des dépravés





Et si on causait chasse ?

Bin oui, même si ce n'est pas encore la saison, les tueurs en série ne restent pas inactifs. Ces vauriens accros au sang sont en manque.

A leur intention, pour les tranquiliser, il y a les salons et autres festivals.
Comme celui de Chambord, modeste maison de campagne de François 1er, qui accueille ce week-end le Game fair.C'est la plus grande fête de France pour les viandards, pêcheurs, piégeurs, traqueurs, veneurs et caetera.
Si tu aimes faire couler le sang et que t'es pas à Chambord les 13,14 et 15 juin, t'es pas normal ou gravement malade.

Si pour toi, l'art de vivre à la campagne c'est poser des pièges, tu dois te rendre au Game fair.Si tu ne peux pas te promener en forêt de Sologne sans ton fusil, ce prestigieux château attend ta visite.Si tu ne peux pas supporter l'idée qu'un cerf de 10 ans puisse t'observer de loin dans détaler, ces journées te rempliront de joie.

Nicole est à Chambord. Nicole est donc toute jouasse. Nicole, c'est une talentueuse du tir sur êtres vivants dont la Nouvelle République (édition Loir-et-Cher du 14 juin) nous dresse le portrait.
Une fois expédié le baratin traditionnel de ces faux-culs malodorants (j'aime me promener dans la nature, les chiens haletants à mes côtés, quel spectacle magnifique que la lumière du soir au dessus d'un étang, combien de fois, émerveillée, il ne me venait pas à l'idée de tirer...), on arrive dans le dur.

Il faut dire que la Nicole, elle a de quoi être traumatisée : d'origine normande, sa famille se partage entre marins pêcheurs et paysans chasseurs !
Cette infirmière à la retraite n'est pas craintive et a la franchise des cloches; oui, dit-elle, chasser, c'est retirer la vie.
Et retirer la vie, Nicole, elle s'y entend. Elle prenait ses pauses à l'hosto entre midi et 17 heures, le temps d'aller à la chasse. Elle a fait des nuits pour chasser le jour. Elle s'est privée de congés d'été pour profiter de l'ouverture de la chasse.Désormais à la retraite, c'est 3 ou 4 fois par semaine qu'elle fout le camp pour aller tirer du petit gibier en Beauce ou ailleurs.

Une quasi professionnelle de la mort. Une flétrisseuse de vie.

Je te laisse imaginer le rendez-vous de tocards, de teigneux débiles et de minables en tout genre que ça doit être, le Game fair à Chambord.

samedi 14 juin 2008

Il est temps de changer notre regard sur l'animal






Aujourd'hui ce sera du concis. Pour cause d'activité militante (dans le cadre du printemps BIO 2008) j'ai été passablement occupé.

Donc, je t'annonce que la Fondation Brigitte Bardot vient de lancer une campagne télévisée nationale importante autour de l'idée pivot : "Il est temps de changer notre regard sur l'animal".
Des spots seront diffusés sur les chaines hertziennes et sur la TNT jusqu'au 28 juin.

Quatre thèmes conduisent les messages :
- l'animal cobaye
- l'animal esclave
- l'animal produit
- l'animal objet


On en reparle, hein ? On s'échange nos ressentis, nos réactions ?

vendredi 13 juin 2008

Eric Cantona : photoréro mais vrai con...



Si les cons volaient, Eric Cantona serait chef d'escadrille.

Tout petit déjà, il se faisait passer pour quelqu'un d'intelligent. Un usurpateur trahi au final par ses gestes et propos.
Footballeur, il aimait bien insulter publiquement son sélectionneur national (traité de sac à merde en 1988), sauter depuis la pelouse dans les gradins pour aller cogner, crampons en avant, un supporter irrascible (le fameux kung-fu en 1995).
De pétages de plombs en débordements, E.Cantona est ressorti lessivé de sa carrière de star du ballon rond.
Tous les fusibles ont fondu. Ils n'ont jamais été remplacés. Fêlé du bocal, qu'il est le garçon... Il a comme qui dirait une belle entaille au couvercle.

C'est dans ce contexte qu'il faut accueillir la nouvelle passion de cet abruti : la photographie de la corrida.
Un article daubesque du quotidien Libération daté du 08 mai (merci Azer !) nous renseigne qu'effectivement, Eric photographie la corrida depuis 3 ans. Il a présenté ses oeuvres il y a quelques semaines à Arles.
Cantona, il est balèze.Il ne photographie qu'en noir en blanc. Pourquoi ? "Pour le contraste. La corrida, je la conçois comme ça et comme la vie. Noire et blanche, pas grise."
Dans la série le jour vient après la nuit, le beau temps après la pluie, la fin après le début, voici donc la maxime de ce photoréro, comme l'appelle Libération : la vie, c'est noir et blanc.
Et bien sûr :"Le jeu du toro et du torero, c'est le jeu de l’échec et du succès, de la vie et de la mort."
Je prends le pari que ça restera dans l'histoire de la pensée.
Un mec qui te balance du "Le jeu dans la vie. Je gagne, je vis, je perds, je meurs" , c'est quelqu'un. Pas la moitié d'un noeud.
Mais Cantona (qu'un neurone) s’interdit de photographier les toros morts.
C'est pour ça que j'ai choisi cette illustration. Pour bien montrer ce qu'est réellement l'émotion qui passe dans la corrida.

Et j'ajoute qu'une activité qui a besoin de ce genre de pékin rudimentaire pour la promouvoir est très mal barrée...
Une photo en noir et blanc n'enlèvera jamais cette odeur de sang et de mort.

samedi 7 juin 2008

Les 20 vaches




C’est quoi une mort horrible ?
A priori, je dirais que c’est une mort que tu vois arriver, lentement mais sûrement.
Il y a une majorité de personnes qui disent : l’idéal, c’est de mourir dans son sommeil, sans s’en rendre compte.
Une mort horrible, c’est, en plus, quand tu souffres avant d’y passer. Que tu en baves. Douleurs, gémissements, et l’attente interminable et suffocante du trépas.
Une mort horrible, c’est, en plus de tout ça, quand tu n’y es strictement pour rien. C’est uniquement le fruit du hasard qui t’a conduit à endurer une telle épreuve.
Une mort horrible, c’est, somme de tous ces malheurs, quand tu es mort pour rien. Je n’ai pas dit pour pas grand-chose ; non ! Pour que dalle. Ta mort indiffère tout ce qui vit et pense. Ta vie ne valait rien, ta mort encore moins.
Moins que rien, tu imagines ?
Nous allons avoir une pensée émue pour ces 20 vaches qui, mercredi 04 juin, dans une bétaillère, ont connu une mort horrible.
Déjà, le transport. Vers où tu sais. Dans quelles conditions, on devine.
Arrachées à leurs tourteaux de céréales et à leurs stalles, elles avaient grandi vite, donné beaucoup de lait et s’apprêtaient à mourir jeunes.
Sur la route, dans le sens Charolles-Mâcon, vers 23h30, un essieu du camion a pris feu.
Le chauffeur italien s’en est bien sûr aperçu. A cette heure, il n’y a pas grand monde qui roulait.
Il a attrapé la 1ère aire de stationnement qui se présentait (La Roche-Vineuse), s'est garé et a appelé les secours.
Les secours sont venus. Ils ont mis le temps, compte-tenu des circonstances.
Les 20 vaches ont été brûlées vives.
Heureusement, nous rapporte l’article du Bien Public, la remorque a pu être épargnée !
J’imagine que comme moi, tu te poseras la question de savoir pourquoi ce chauffeur n’a pas pris la peine d’ouvrir les portes du fourgon une fois garé sur l’aire de repos.
C’est pas la foule qui devait le déranger…
Pensait-il plutôt à ses petites affaires personnelles rangées dans la remorque ?

vendredi 6 juin 2008

Un lapin dans les gencives



Ecoute le cri de détresse des éleveurs de lapins.........T'as pas bien entendu ? C'est pas grave, on s'en fout copieusement. A la limite, ce qui leur arrive, c'est plaisant.

La cuniculture est une activité agricole singulièrement rétrograde en matière de conditions d'élevage. Du genre à tout faire pour éviter qu'une loi permette l'agrandissement des cages de 2cm ou un entassement moindre.
Le bien-être des animaux, les éleveurs de lapins s'en tamponnent les flancs.

Et cette activité en bave sur le plan économique. Tant mieux. Déjà, c'était pas brillant. Yavait du vent force 9 dans la voilure.
Au printemps 2008, le coût de production d' un kg de viande de lapin était estimé à 2 euros. Sur le marché, le prix de vente moyen s'établissait à 1,70 euro. Les éleveurs perdaient du fric au final.
Le plongeon va se transformer en cata.

La Fédération nationale des groupements de producteurs de lapins (Fenalap) et la Confédération française de l'aviculture (CFA) viennent de publier un communiqué comme quoi la hausse du prix des matières premières est dramatique chez les producteurs, entraînant de très fortes baisses de revenus et des dépôts de bilan .
L'alimentation du lapin représente 60% de son coût de revient. Or, cette alimentation, à base de céréales, a augmenté en moyenne de 50% sur un an et de 82% par rapport à septembre 2006.
Le revenu moyen des éleveurs est désormais nul.

A ces éleveurs qui se posent la question de leur avenir, je leur dis : stop! Arrêtez ce job à la con, infâme et ingrat.
Foutez la paix aux lapins. Faites autre chose. Votre présent se barre en sucette.
Reconvertissez-vous; il y a pleins de métiers plus nobles. Même huissier de justice (ou gardien de prison), c'est plus valorisant, c'est dire...

PETA : contre la souffrance animale sous toutes ses formes





J'ai reçu le dernier magazine (trimestriel) de l'association PETA.
Tout en anglais (la section française n'a pas les ressources, aujourd'hui, pour distribuer une version française), il comporte un encart "guide du militant".
L'une des forces de cette association de protection animale (qui regroupe, dans le monde, plus d'un million de membres) c'est sa capacité à conduire des actions de communication très percutantes, avec des impacts forts.
Les règles du marketing sont utilisées. Les actions de rue, affiches, vidéos, autocollants, fascicules argumentaires jouent bien sûr sur l'aspect émotionnel mais pas seulement.
L' information somme toute banale (maltraitance animale, consommation de hamburgers...) est traitée de façon originale et surtout, elle surprend, c'est à dire que la présentation, grâce au slogan, à l'image, frappe.
Une bonne communication ne doit jamais laisser la cible passive, tout en ne provoquant pas le rejet.
J'ai choisi cette affiche parce qu'elle me semble réunir toutes ces qualités et ces forces.
Pas besoin d'explication, hein ? Un homme qui maltraite un animal a tendance à exercer sa violence sur son semblable.
Toi tu en es persuadé mais crois-moi, ce n'est pas la majorité.
Le site de PETA France (le coût de l'adhésion est hyper modeste) :
http://www.petafrance.com/

mardi 3 juin 2008

Francis Wolff a fait beaucoup d'études pour devenir con et méchant

















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En échange des moments moroses que tu aurais pu vivre ces derniers temps, je t'offre une bonne partie de poilade.
Tu vas lire le texte ci-dessus.

C'est Françis qui l'a écrit. Tu ne connais pas Françis ? Mais si...Le penseur suprême des aficionados, recruté sur diplômes.
C'est quelqu'un Francis. Prof à Normale sup'.Il se tire sur l'élastique en matant des corridas mais c'est une tronche.
Enfin, il paraît.
J'ai déjà eu l'occasion de lire, péniblement, ses écrits. C'est du niveau du CM2.

Françis, c'est le king du sophisme. Un killer des prémisses vaseuses.
Son sophisme favori (un sophisme c'est un raisonnement visant un but fallacieux, qui est conçu avec l'intention d'induire en erreur) c'est : les défenseurs des animaux sont végétariens, Hitler était végétarien, donc les animalitaires sont des nazis.
Et ça marche avec tout, Ben Laden, le terrorisme, l'anti-France, la pornographie...
Françis, c'est un cador des confusions des valeurs; un fana du relativisme culturel (ma tradition, je la garde et je t'emmerde eh cong !).

Francis, il est binaire : un taureau, soit il meurt dans l'arène, soit il crève dans un abattoir. Ya pas de demi-mesure.

Son prénom c'est Françis, son nom c'est Wolff. C'est lui que le lobby de la tauromachie a choisi et dépêché pour lutter contre les végétariens livides, séquestreurs d'enfants, mi-terroristes mi-sataniques, oeuvrant dans des caves humides et sombres (mais cablées en très haut-débit) à saper les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.
Les zoolâtres. Qui couchent avec leurs lapins nains et sont dégoûtés par le sang versé.

Allez, je te laisse rigoler un peu.

lundi 2 juin 2008

Quoi que fasse l'homme à la toile de la vie, il le fait à lui-même




Est-ce que ça te dirait d'être, pendant quelques jours, en excellente compagnie, dans un endroit splendide et calme, pour débattre sur les grands sujets de la question animale, sans animosité, et ce pour un prix plus que modéré ?


Si oui, c'est là que tu te rendras : Col de Parménie (Isère), du 16 au 23 août 2008.
En effet, les rencontres estivales (7ème édition) de la question animale se tiendront dans les locaux d'une communauté de frères lasalliens, au centre d'accueil de Parménie.
Toutes les personnes intéressées par la question animale sont invitées à participer à ces rencontres.
Je te donne le programme ci-après et te suggère, mon bon, ma mie, de te rendre sur le site de l'équipe qui organise ces journées depuis 2002.


http://question-animale.org/

Tu seras récompensé(e) car il y a une anthologie des précédentes éditions et des transcriptions audios des débats et interventions.

Samedi 16
Accueil des participants
Dimanche 17
L'éthique (collectif)
L'équilibre nutritionnel (Laetitia Tapping)
Observation des astres
Lundi 18
La protection animale et l'euthanasie: osons en parler! (Caroline Lanty)
Présentation de L214 (Brigitte Arsac)
Représentation de l'animal dans le cinéma documentaire (projection-débat)
Mardi 19
La déclaration universelle sur le bien-être animal de la WSPA (Kerenza Vlastou)
Le mouvement pour les animaux (collectif)
Musique et détente
Mercredi 20
Avortement et libération animale (collectif)
Témoignage et parcours personnel d'un visiteur d'abattoirs (Gil Raconis)
Les animaux de ferme (projection-débat)
Jeudi 21
L'évolution de la notion d'instinct (Jenny Litzelmann)
Sexisme, racisme, âgisme, spécisme: quels points communs? (Yves Bonnardel)La condition des femmes et celle des animaux: analyse d'une proximité politique (Agnese Pignataro)
Histoire de l'esclavage humain (projection-débat)
Vendredi 22
Intervention (sujet qui reste à préciser) de la députée Muriel Marland Militello?
Présentation du mouvement pour l'abolition de la viande: débats, discussion et organisation de projets... (collectif)
Fête

dimanche 1 juin 2008

Corrida : Julio Benítez "El Cordobés hijo" est le fils de rien, sinon de l'agonie et de la mort




Au début de son livre " La mort donnée en spectacle", Claire Starozinski (Alliance Anticorrida) reprend un extrait des "Lettres au Castor" de Jean-Paul Sartre.

Le voici : " Il est de fait que le toro idéal, celui dont le torero fait ce qu'il veut, est une sorte de saint-cyrien des taureaux, coléreux, héroïque, stupide, qui fonce partout.Ceux qu'on nous a montrés reculaient devant l'étoffe rouge en grattant le sol de leurs sabots et en mugissant lamentablement.Il y en a même un qu'on n'a pas pu tuer : il foutait le camp.
Les bêtes saignaient tout ce qu'elles savaient et il fallait s'y reprendre à quatre fois pour les tuer.On leur arrachait l'épée inefficace plantée dans la nuque, on leur en plongeait une autre, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'ils tombent.Encore fallait-il alors les achever au couteau
."

Le matador (tueur en espagnol) mérite bien son nom. Il ne risque que très rarement sa vie.Tu dirais quoi d'une civilisation qui glorifierait un tueur ? En ferait le pivot d'une tradition ?
Julio Benítez "El Cordobés hijo" est un tueur qui, donc, ne risque quasiment rien en ôtant la vie à une pauvre bestiole après l'avoir suppliciée.

Cependant, il s'est fait dégommer jeudi 29 mai, dans l'arène de Córdoba.

Son premier toro ne l'a pas loupé : deux coups de cornes dans la canne gauche (15 et 10 cm).
Julio Benítez "El Cordobés hijo" fait peut-être des sauts de carpe magnifiques mais il reste un crétin absolu et infâme.
Après avoir reçu les premiers soins (suture, drainage car décollement sous-cutané, pansement..), il a tenu à revenir dans l'arène, contre l'avis du corps médical, pour tuer un toro qui passait pas là. Le sixième de l'après-midi.

Je me demande si le terme "décadente" appliqué à une société qui célèbre de telles ordures n'est pas trop mesuré ?